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Jeudi 15 septembre, nous avons rendez-vous au Studio Parélies (François Terrazzoni), Paris 15ème, pour assister à la gravure des laques.
Les locaux se divisent en deux parties, le studio de mastering où se dérouleront les phases préparatoires et le local qui abrite la machine à graver.
Le processus de gravure se déroule en quatre étapes :
Il s'agit de déterminer si des corrections doivent être apportées au mix studio. François Terrazzoni a les fichiers à disposition depuis déjà plusieurs mois, il a eu le temps de les examiner tranquillement avant la gravure. Son verdict est que le mix est parfait, aucune correction n'était nécessaire. Mais, perfectionniste et aussi dans un but didactique, François a voulu essayer de trouver des améliorations.
La seule intervention qui pouvait être tentée a été de remonter le niveau global, la captation ayant laissé une marge confortable sous le 0dB.
Le résultat écouté donne un équilibre différent par à la version non corrigée. La restitution des aigus a pris de la brillance. Les graves apparaissent estompés.
On décide de rester sur l'original. Pour moi c'est la version qui, point d'importance, respecte le mieux l'intention initiale de l'artiste.
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Pour la petite histoire, lorsque j'ai récupéré le mix studio, Jérôme Cotte m'a proposé de réaliser une copie sur laquelle il a appliqué quelques corrections, par exemple là où il craignait que la stéréo pourrait être trop large pour la gravure vinyle.
Les deux versions ont été livrées à François Terrazzoni qui a préféré travailler avec l'original, quitte à appliquer ses propres corrections. Mais cela n'a pas été nécessaire.
François le répètera plusieurs fois : cet enregistrement est remarquable, il est parfait, il n'y a rien à retoucher.
Les morceaux sont mis dans l'ordre de l'album pour chaque face. On écoute la fin de chaque morceau pour valider la longueur du silence entre les titres.
Cette piste stéréo est ensuite dupliquée. La seconde piste est décalée temporellement pour permettre une prélecture lors de la gravure.
On rejoint le local de la machine à graver pour effectuer un test de transfert.
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Le résultat étant jugé concluant, retour au local de gravure pour procéder au transfert définitif sur laques.
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Avant de nous laisser prendre congé, François nous montre une laque DMM. Un procédé créé par TELDEC et usité dans les années 1980 qui consiste à graver directement une galette en cuivre. Ce procédé est plus économique et plus rapide, mais donne souvent une moindre qualité sonore.
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Il arrive à François Terrazzoni de traiter ce type de projet, à partir d'une bande magnétique par exemple.
Dans ce cas, la première opération consiste à numériser la source en haute définition, avant de réintégrer le processus numérique tel que décrit.
Le maintien d'une chaîne de traitement tout analogique obligerait à :