2 titres en 2 jours, vous m’en mettrez une douzaine de prises de chaque …
Les 9-10 février 2024, la classe de Techniques du son du Conservatoire de Tarbes accueillait Julien Grassen Barbe, une captation en vue de réunir le matériau pour la réalisation d’une maquette, sonore et visuelle. Des compositions personnelles pour un jazz contemporain.
Sous la supervision de Jérôme Hallay, on a mis en place une prise au couple :
- deux SCHOEPS MK2H en configuration AB
- console EINSTEIN
- convertisseur SSL XLogic Alpha Link Madi Ax
- station MERGING Pyramix
Deux morceaux ont été « traités », un par jour en 13 prises pour le premier et 15 pour le second.
La partie vidéo (gérée par une élève d’un autre cours) était assurée avec quatre appareils, des boitiers SONY.
Au delà de l’aspect technique, une expérience enrichissante pour moi cela va sans dire, ça a été aussi un moment fort en relation humaine, de vivre de près la collaboration artiste/technicien, de voir se négocier les compromis esthétiques/artistiques/techniques, la gestion du stress, la pression du résultat.
Julien est un ancien élève du Conservatoire de Tarbes, établi et faisant carrière à Paris (et plus loin). C’était les retrouvailles avec ses amis de longue date dans le contexte de cet enregistrement. Un personnage attachant que j’ai eu le plaisir de découvrir.
Les micros étaient placés un petit peu trop près au goût de Jérôme, mais on retenu la préférence exprimée par l’artiste, suite à plusieurs essais.
Il faut souligner que Jérôme est de formation classique et il préfère les atmosphères englobantes plutôt que le rendu ultra précis, trop pointu.
Le positionnement des micros a été assez rapidement arrêté, en début de séance la première journée, après on n’en a plus bougé.
Pour ce qui est de l’ambiance, le piano était situé sur la scène de l’auditorium du conservatoire, une salle d’environ 200 places, mais vide au moment de l’enregistrement. Des rideaux ont été tirés pour ne pas « prendre » toute la salle vide.
Après quelques essais, les micros ont été rapprochés du piano, sur la préférence du musicien, je les avais initialement positionnés un peu plus loin (un avis conforté par Jérôme). Deux choix esthétiques aussi défendables l’un que l’autre.
Il faut souligner que Jérôme est de formation classique et il préfère les atmosphères englobantes plutôt que le rendu ultra précis, trop pointu.
Deux titres ont été captés lors de cette session, « Plouguerneau » et « Un diamant dans un torchon ». Chaque extrait est composé de l’exposé du thème suivi de l’impro prélevé vers le milieu du morceau. La transition à 1mn06sec et 0mn50sec respectivement.
Pour une écoute différée en 24/48, télécharger Plouguerneau et Un diamant dans un torchon en 24/48.
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